L’arrière droit Nedim Remili après avoir inscrit un but contre la Pologne, le 19 janvier 2017, au parc des expositions à Nantes (Loire-Atlantique). | LOIC VENANCE / AFP

Le match était sans enjeu et un peu brouillon, mais il aura au moins permis de faire tourner l’effectif. Jeudi 19 janvier au parc des expositions de Nantes, les Experts se sont imposés 26 à 25 face à la Pologne dans leur dernier match de poules.

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Avec une équipe expérimentale (Nikola Karabatic sur le banc, Kentin Mahé titularisé comme meneur de jeu, William Accambray en défense ou encore Olivier Nyokas sur l’aile gauche), les Bleus ont néanmoins réussi à conserver leur invincibilité, signant un cinquième succès en autant de rencontres.

L’Islande en huitièmes

Ce sans-faute, dans une poule toutefois très abordable, leur permet d’envisager la phase à élimination directe, à Lille, avec sérénité. Ils y joueront un huitième de finale à leur portée samedi à 18 heures contre l’Islande qui a assuré sa qualification avec un match nul contre la Macédoine (27-27).

L’ambiance promet d’être encore plus chaude qu’au Hall XXL encore comble et bouillant (10 500 spectateurs) jeudi. Car les organisateurs attendent plus de 27 000 spectateurs au stade (de football) Pierre-Mauroy dans le Nord, pour battre le record d’affluence d’un match du Mondial (25 000 au Caire en 1999).

Les Bleus bénéficieront aussi d’une certaine fraîcheur physique, n’ayant pas eu à disputer deux matchs consécutifs en deux jours contrairement aux autres équipes. Et à Nantes, les sélectionneurs ont pu faire souffler les tauliers samedi.

Nyokas s’illustre

Pas ménagé depuis le début, Karabatic n’a pas joué une seule minute et les autres cadres n’ont pas eu à trop tirer sur la corde, sauf peut-être le gardien Thierry Omeyer, aligné durant cinquante et une minutes, ou Luc Abalo, pas ménagé, alors que Valentin Porte est resté sur le banc.

Menés 6-7, les Bleus pouvaient compter sur leur portier. L’explosif Olivier Nyokas, titularisé sur l’aile gauche, pour faire souffler Guigou inscrivait son cinquième but en un peu plus de vingt minutes et redonnait de l’avance aux siens (10-8).

Mais des erreurs – une passe dans les tribunes de Luc Abalo, un duel manqué par Adrien Dipanda et un pénalty, lui aussi raté, par Kentin Mahé – ont empêché les Français de rester devant à la pause (13-13).

Le show Guigou

Mais Guigou, entré en jeu au retour des vestiaires, entamait son show. Ses deux passes décisives et deux buts, dont un magnifique kung-fu, donnaient de l’air aux Bleus (17-13). Sorhaindo bouclait une série de cinq buts consécutifs pour les Français (18-13). Seul hic, Guigou semblait touché à une cheville et n’est plus revenu sur le parquet.

Mais l’arrière droit du PSG Nedim Remili (4 buts en seconde mi-temps) a apporté sa pierre à l’édifice. Et Vincent Gérard, entré dans la cage à la place d’Omeyer à dix minutes du terme, s’est montré décisif.

Les Français ont tenu leur victoire jusqu’au bout, même si les Polonais, emmenés Tomasz Gebala, sont revenus à une longueur (26-25) à moins d’une minute du terme et ont fait peser une pression sur les Bleus jusqu’au bout. Mais ces derniers géraient sur la dernière possession pour assurer leur succès.