Le dernier des trois débats précédant le premier tour de la primaire de la gauche s’est tenu jeudi 19 janvier. A cette occasion, les sept candidats ont été interrogés sur le conflit en Syrie et invités à détailler leur position sur le président controversé, Bachar Al-Assad.

François de Rugy, du Parti écologiste a condamné le dirigeant syrien, estimant que son cas relevait de la justice internationale. « Ce qui se passe en Syrie, c’est le laboratoire de la politique de Vladimir Poutine », a-t-il poursuivi. « Personne ne propose de faire la guerre à la Russie », a-t-il écarté, mais l’Europe doit « s’affirmer militairement et diplomatiquement » selon lui, notamment en remplaçant l’OTAN par une alliance militaire européenne.