Le dernier des trois débats précédant le premier tour de la primaire de la gauche s’est tenu jeudi 19 janvier. A cette occasion, les sept candidats ont été interrogés sur la question des inégalités salariales hommes-femmes. Sylvia Pinel, du Parti radical de gauche, a souhaité que l’exécutif passe dans ce domaine « de la parole aux actes ».

Convaincue que les questions d’égalité se jouent « dès le plus jeune âge », elle a estimé que l’éducation était essentielle et souhaité que des mesures coercitives soient employées pour imposer l’égalité salariale et, le cas échéant, pour que les hommes prennent leur congé paternité. Elle a enfin proposé d’ouvrir la procréation médicalement assistée à toutes les femmes sans conditions, une proposition sur laquelle les autres candidats sont plutôt d’accord.