Belfast, le 16 janvier 2017. | PAUL FAITH / AFP

A Belfast, les autorités soupçonnent des « dissidents républicains » d’être les auteurs de l’« attaque terroriste » ayant blessé dimanche 22 janvier un policier de la capitale nord-irlandaise. Cette attaque intervient à moins de deux mois d’éléctions législatives anticipées.

L’officier a été touché à un bras après que plusieurs coups de feu ont été tirés, a priori depuis une voiture. Un homme âgé de 36 ans a été interpellé dans une station service au nord de la ville.

L’Irlande du Nord a été le théâtre d’une guerre civile entre indépendantistes républicains et loyalistes au Royaume-Uni qui a fait de près de 4000 morts entre les années 60 et la fin des années 90.

Elections législatives anticipée le 2 mars

Le 9 janvier, Martin McGuinness, représentant du Sinn Fein au gouvernement, a quitté son poste de vice-premier ministre pour protester contre un programme de subventions environnementales jugé excessif.

En vertu des règles qui régissent le partage du pouvoir depuis les accords de paix de 1998, la défection de l’une des parties entraîne la démission forcée de l’autre, en l’occurrence la première ministre Arlene Foster, leader du Parti unioniste démocrate (DUP, probritannique).

Les élections législatives anticipées ont été fixées au 2 mars.