Mark Zuckerberg à Lima, en novembre 2016. | ERNESTO BENAVIDES / AFP

Quand le site Internet Buzzfeed lui a demandé, mardi 24 janvier, par écrit, s’il envisageait de se présenter à l’élection présidentielle américaine, Mark Zuckerberg a simplement répondu « non ». Le très médiatique fondateur et patron de Facebook n’a toutefois pas répondu aux autres questions lui demandant s’il excluait totalement cette hypothèse.

Celle-ci a été soulevée ces dernières semaines par un certain nombre d’observateurs, notamment après l’annonce de sa bonne résolution 2017 : visiter chaque Etat des Etats-Unis et y rencontrer beaucoup d’Américains. Une résolution aux allures de campagne, avaient pointé certains chroniqueurs. Et les photos publiées depuis sur sa page Facebook – Mark Zuckerberg à la table d’un petit restaurant texan, Mark Zuckerberg câlinant un veau à un rodéo, Mark Zuckerberg à la rencontre des policiers de Dallas ou encore Mark Zuckerberg coiffé d’un casque de chantier – n’ont fait que renforcer leurs doutes.

L’éventualité d’un « poste de responsabilité gouvernementale »

D’autant que ces spéculations ne sont pas tout à fait nouvelles. En 2016, des modifications des règles de gouvernance de Facebook avaient déjà suscité une grande attention. Elles prévoient désormais que Mark Zuckerberg pourra garder le contrôle de Facebook s’il quitte son poste pour moins de deux ans, « dans le cas où il serait nommé à un poste de responsabilité gouvernementale ».

Si Mark Zuckerberg a toujours pris soin de ménager les deux grands partis, il avait néanmoins, durant la campagne présidentielle, envoyé une pique à Donald Trump, sans le nommer. « J’entends les voix apeurées qui nous appellent à construire des murs », avait-il déclaré dans un discours en avril. « Plutôt que des murs, nous voulons aider les gens à construire des ponts. »