La succession de Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) sera au cœur du 28e sommet des chefs d’Etat de l’organisation, les lundi 30 et mardi 31 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Lors du précédent sommet, en juillet 2016, à Kigali, aucun des trois candidats, l’Equato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe, n’avait obtenu les deux tiers des votes nécessaires.

Autre enjeu de ce sommet : la réintégration du Maroc dans l’organisation qu’il avait quittée en 1984. Après trente-deux ans de « politique de la chaise vide » à la suite de l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au sein de ce qui était alors l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le roi Mohammed VI a officialisé, dimanche 17 juillet 2016, sa volonté que le Maroc réintègre « sa place naturelle » au sein de l’institution panafricaine. Fin 2016, le souverain chérifien a mené une tournée sur le continent de deux mois pour convaincre du bien-fondé du retour du royaume parmi les nations de l’UA.

Le journaliste Seidik Abba a répondu à vos questions lors d’un Facebook Live.

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