Les députés britanniques se pencheront les 31 janvier et 1er février sur le texte de loi autorisant l’activation de l’article 50 du traité européen, qui doit enclencher la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Selon la Chambre des communes, à l’origine de l’annonce, le texte de loi sera ensuite examiné en commission parlementaire du 6 au 8 février inclus. Une rapidité qui provoque l’ire de certains députés travaillistes, à l’image de l’ancien ministre David Lammy. Sur Twitter, ce dernier relève que « deux jours pour débattre en seconde lecture de la loi sur le Brexit montre le mépris pour la souveraineté du Parlement ».

Le texte de loi « simple », tout juste publié par le gouvernement, sera présenté pour assentiment royal après l’examen à la Chambre des lords et aux Communes.

La Cour suprême britannique a rendu mardi un arrêt exigeant que le gouvernement sollicite un vote des parlementaires l’autorisant à invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne, point de départ d’une période de deux ans pour parvenir au Brexit. La première ministre, Theresa May, entend lancer la procédure de divorce institutionnel d’ici à fin mars.