Grenoble, le 24 janvier 2017. | JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Grenoble devrait connaître lundi 30 janvier son 11e jour d’affilée de pic de pollution. La préfecture a décidé dimanche de reconduire pour le lendemain des mesures de restriction de circulation. Cet épisode touche également le nord du département de l’Isère.

Dimanche, les masses d’air restaient « stables et les niveaux de particules fines supérieurs à ceux préconisés » dans tout le bassin grenoblois et le nord de l’Isère, a précisé dimanche après-midi la préfecture du département pour expliquer cette décision.

Par conséquent, la vitesse de circulation des véhicules sera une nouvelle fois réduite de 20 km/h lundi sur certaines voies habituellement limitées à 90 km/h, tandis que les automobilistes seront amenés à rouler à 70 km/h sur une partie des autoroutes A51, A480 et A48.

Une interdiction de circuler a de nouveau été prononcée à l’encontre de certains véhicules essence et diesel – légers, autobus, autocars et poids lourds –, et notamment les voitures diesel immatriculées avant le 1er janvier 2006.

Dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, les niveaux de pollution restaient inchangés dimanche, les conditions atmosphériques n’ayant pas permis la dispersion totale des polluants. Ils maintiennent le bassin lyonnais, la vallée du Rhône, les vallées alpines et le genevois « en dépassement », souligne Air Rhône-Alpes dans son dernier bulletin.

L’observatoire de la qualité de l’air Air Rhône-Alpes dit également que la traditionnelle hausse des émissions du début de semaine devrait être compensée par l’arrivée prochaine d’une nouvelle perturbation. « Les bassins lyonnais, du Nord-Isère et lémanique pourraient connaître une sortie d’épisode de pollution, mais pas les vallées alpines », précise l’organisme.

Le pic de pollution illustré par des cartes du nuage de particules fines
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