Les Ghanéens ont battu la RDC dimanche en quart de finale (2-1). | ISSOUF SANOGO / AFP

  • C’était hier

On attendait les qualifications du Sénégal et de la Tunisie, on a assisté hier aux victoires du Cameroun et du Burkina Faso. Dimanche, malgré un statut grandissant de prétendante au titre, la République démocratique du Congo a également chuté face au Ghana à Oyem (2-1). Les joueurs de Florent Ibenge vont regretter longtemps les nombreuses occasions manquées en première période.

Au lieu d’ouvrir le score, ils ont d’abord cédé sur un but de Jordan Ayew (63e). L’égalisation rapide et superbe de Mpoku (67e) ne changeait rien au sort de la rencontre. André, l’aîné des frères Ayew, se chargeait du deuxième but victorieux grâce à un penalty transformé à la 78e. Jeudi à Franceville, les Black Stars du Ghana affronteront le Cameroun en demi-finale.

André Ayew a marqué le but décisif dimanche. | ISSOUF SANOGO / AFP

Plus tard dans la soirée à Port-Gentil, les Egyptiens, recordmen de victoires dans la compétition (sept trophées), ont battu in extremis le Maroc. Le but a été inscrit à la 87e minute de jeu par Mahmoud Kahraba. Les joueurs du sélectionneur marocain, Hervé Renard, n’ont pourtant pas démérité mais ils ont manqué de réalisme devant le but du vétéran El-Hadary, 44 ans. Boussoufa a notamment touché la barre transversale à la 55e minute de jeu.

Absente des trois dernières CAN, l’Egypte disputera sa demi-finale mercredi face au Burkina Faso. De quoi rêver à une nouvelle finale. En revanche, l’entraîneur français Hervé Renard ne remportera pas une troisième CAN, après ses victoires en 2012 (Zambie) et en 2015 (Côte d’Ivoire).

Les Egyptiens sont qualifiés pour les demi-finales de la CAN. | JUSTIN TALLIS / AFP

  • C’est dit

Jordan Ayew, élu meilleur joueur du match Ghana-RDC, ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué :

« Non, pourquoi ce serait déjà pour nous ? Il reste encore deux matchs, un match surtout. Cela va être une rencontre très compliquée mais on va tout faire pour se qualifier. Si le Cameroun est arrivé là, c’est qu’ils ont de la qualité. Ils ont des joueurs pas trop connus mais ils ont un collectif fantastique et ça va être un match très compliqué. »

Le sélectionneur congolais Forent Ibenge croit plus que jamais en l’avenir de ses « Léopards » :

« Il ne faut pas tout jeter aux orties et puis corriger. Je crois qu’on avance beaucoup plus vite quand il y a une défaite que quand il y a une victoire. On n’oublie pas qu’on est un peu en avance. La CAN 2015, c’était un miracle, on ne devait pas y être. L’objectif c’était d’être dans cette CAN, on a pris goût pour pouvoir aller au bout. On n’y est pas allé mais maintenant il ne faut pas oublier l’autre objectif : le Mondial 2018. Il faut absolument qu’on y aille. »

Hervé Renard peut tout de même être satisfait de ses joueurs. Le Maroc n’est pas passé loin :

« Ils ont fait le match qu’on attendait d’eux. On a eu des opportunités, mais on n’a pas réussi à concrétiser. On s’est fait sanctionner sur un ballon qui traîne devant le but, c’est comme ça qu’on apprend. »

Michel Dussuyer n’est plus l’entraîneur de la Côte d’Ivoire. Un communiqué de la Fédération ivoirienne de football (FIF) l’explique :

« Le président de la FIF porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que (…) M. Dussuyer Michel (…) a donné sa démission. Après consultation du comité d’urgence de la FIF, le président de la fédération a pris acte de la décision de M. Dussuyer. Il salue sa qualité humaine, son engagement, son professionnalisme, son humilité et sa discrétion. »
  • C’est vu

On a vu que les Ghanéens maîtrisaient eux aussi la danse de la victoire.

On a vu mais on ne verra plus la fantaisie des joueurs de la RDC.

ISSOUF SANOGO / AFP

On a vu que le gardien congolais Matampi n’oubliait pas les anciens lorsqu’il reprend une tradition de son prédécesseur, Robert Kidiaba.

On a vu une frappe incroyable du joueur de la RDC Mpoku.

On a vu grâce au gardien égyptien El-Hadary que l’on pouvait avoir 44 ans et disputer bientôt les demi-finales de la CAN.

JUSTIN TALLIS / AFP

On a vu que le Marocain Bouhaddouz doit détester la pelouse du stade de Port-Gentil.