Julian Draxler (à gauche) du PSG après son but, le 1er février contre Rennes. | DAMIEN MEYER / AFP

Après la déception causée par le nul concédé dans les dernières secondes au Parc, dimanche contre Monaco (1-1), les hommes d’Unai Emery se sont vite remis dans le sens de la marche.

Leur attaquant allemand, qui avait inscrit son premier but en Ligue 1 dans ce même Roazhon Park lors de la victoire (0-1) le 14 janvier, a montré la voie d’un doublé.

Parfaitement lancé dans la profondeur par Thiago Motta, il a d’abord devancé son garde du corps, Dimitri Cavaré, à la course et fait preuve d’un grand sang-froid et d’un soupçon de réussite, en piquant sa balle au dessus de Benoît Costil, avant qu’elle n’aille toucher le poteau et finalement entrer (0-1, 27).

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À la 68e minute, servi sur son côté gauche, il a repiqué dans l’axe et marqué d’une frappe décroisée à ras de terre imparable (0-3), avant d’être remplacé dans la foulée par Javier Pastore, qui n’avait plus joué depuis mi-novembre.

Privé de Marco Verratti et Angel Di Maria blessés, et avec Thiago Silva, Blaise Matuidi ou encore Edinson Cavani laissés au repos au coup d’envoi, Paris avait de toute façon rapidement mis fin au suspens grâce à Lucas, également très en vue.

Rennes n’y a jamais cru

Après avoir raté une tête immanquable (10) sur un centre de Maxwell, et avoir trop croisé d’un rien sa frappe sur une ouverture d’Hatem Ben Arfa (31), le Brésilien a été à la réception d’un centre de ce même Ben Arfa que Costil n’est pas arrivé à intercepter, pour marquer dans le but vide (0-2, 38).

Et c’est finalement Ben Arfa qui y est allé de sa réalisation, la première depuis le Trophée des Champions en août, pour clore la marque (0-4, 90).

Si Paris a pu si tranquillement dérouler son jeu, c’est aussi parce que Rennes n’a jamais semblé croire en ses chances avec ce tirage extrêmement ardu.

Sans aller jusqu’à aligner une équipe B, comme à Monaco en 8e de finale de Coupe de la Ligue, ce qui avait valu aux Bretons une raclée mémorable (7-0), Christian Gourcuff avait fait tourner.

Sans forcer

L’ancien Parisien, Clément Chantôme a ainsi débuté son deuxième match, après celui de Nice lors de la 1ère journée, où il s’était sérieusement blessé à l’épaule après 23 minutes de jeu.

Giovanni Sio, pour son retour de la CAN, où il n’a pas joué une seule minute, était épaulé par Wesley Saïd, Yoann Gourcuff n’étant même pas dans le groupe, alors que les postes de latéraux étaient occupés par Cavaré et Afonso, qui n’ont jamais foulé la pelouse en Championnat. Hormis une frappe de Sio de 20 mètres sur laquelle il a dû se coucher, Alphonse Areola a passé une soirée des plus calmes.

Autant dire que les Parisiens n’auront pas puisé dans leurs réserves avant d’aller à Dijon samedi alors qu’à Rennes, qui n’a plus gagné un match depuis le 6 décembre, l’ambiance pourrait vite se dégrader, après le mercato d’hiver contesté par le public qui a scandé quelques maigres « Ruello démission ! » en fin de match destinés au président du club.