Le siège du CIO à Lausanne. | FABRICE COFFRINI / AFP

Le relais féminin russe 4 × 400 m doit rendre sa médaille d’argent obtenue aux Jeux olympiques de Londres en 2012 à la suite de la disqualification pour dopage de l’une des relayeuses, Antonina Krivoshapka, a annoncé mercredi 1er février le Comité international olympique (CIO). Le 4 × 400 m avait été remporté par les Etats-Unis devant la Russie et la Jamaïque, l’Ukraine terminant au 4rang devant la Grande-Bretagne et la France.

Antonina Krivoshapka qui avait également terminé 6e en finale du 400 m, a été disqualifiée en raison de la présence de turinabol, un stéroïde anabolisant, à la suite de nouvelles analyses d’échantillons prélevés à l’époque.

Une autre athlète, la lanceuse de poids russe, Vera Ganeeva, 23e aux JO de Londres a été disqualifiée pour dopage, ainsi qu’un boxeur turc, Adem Kilicci, 5e dans la catégorie 69-75 kg, tous deux positifs au turinabol, a ajouté le CIO. Ces disqualifications surviennent à la suite de nouvelles analyses d’échantillons prélevés à la fois lors des JO de Pékin et des JO de Londres.

1 243 échantillons réanalysés

Au total, sur les Jeux de Pékin 2008 et de Londres 2012, le CIO a déjà fait réanalyser 1 243 échantillons grâce à des méthodes scientifiques qui ont évolué depuis et sur la base d’informations ciblées recueillies depuis l’été 2015.

Parmi les athlètes positifs aux JO de Pékin, le sprinteur jamaïcain Nesta Carter, qui a entraîné la disqualification du relais 4 × 100 m de la Jamaïque, champion olympique. L’icône de l’athlétisme mondial, Usain Bolt, avait ainsi perdu l’une de ses 9 médailles d’or obtenues en 3 éditions des Jeux olympiques.

Au début de décembre, Richard Budgett, le directeur médical du CIO, avait explié s’attendre à « de nombreux nouveaux cas » de dopage, révélés par le programme de réanalyse d’échantillons prélevés aux Jeux de Londres 2012. A la fin de décembre, le nombre de résultats positifs confirmés par réanalyse en 2016 s’élevait à 101.

L’haltérophilie arrive largement en tête au nombre des nouveaux cas positifs, devant l’athlétisme, puis la lutte et le cyclisme.