« Nous avons un programme pour produire des équipements défensifs (…) et personne ne peut influencer notre décision », a affirmé le ministre de la défense iranien, mercredi 1er février, confirmant que Téhéran avait bien procédé à un « test » de missile dimanche.

Ce tir de missile balistique de moyenne portée, dénoncé par les Etats-Unis, ne constitue pas une violation de l’accord nucléaire, a déclaré le général Hossein Dehghan. « Cette action n’est pas en contradiction avec l’accord nucléaire ni avec la résolution 2231 », a-t-il assuré, arguant que « ce test [était] dans la continuation du programme défensif » de l’Iran.

La résolution 2231 « appelle l’Iran à ne mener aucune activité liée à des missiles balistiques conçus pour emporter une tête nucléaire ». L’Iran a toujours affirmé que ses missiles n’étaient pas conçus pour emporter des armes nucléaires.

« Inacceptable », selon les Etats-Unis

La nouvelle ambassadrice américaine à l’Organisation des Nations uneis, Nikki Haley, avait déclaré, mardi, que ce tir – le premier depuis que Donald Trump est devenu président – était « absolument inacceptable ».

L’ambassadrice a rejeté la version iranienne selon laquelle cet essai de missile ne violait pas les résolutions des Nations unies parce qu’il n’était qu’à but défensif et n’était pas destiné à emporter de tête nucléaire.

Selon elle, le missile testé dimanche pouvait transporter une charge de 500 kilogrammes et avait un rayon d’action de 300 kilomètres : « C’est plus que suffisant pour emporter une arme nucléaire », a-t-elle souligné.