Penelope Fillon, en 2013, à Paris. | JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Penelope Fillon a touché au total, en deux fois, 45 000 euros d’indemnités de licenciement payées par l’Assemblée nationale, selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi 8 février

Selon l’hebdomadaire, Mme Fillon a perçu en août 2002 « 16 000 euros d’indemnités, soit l’équivalent de cinq mois de salaire ». Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle Mme Fillon a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux, pour 165 686 euros net de salaires, selon François Fillon.

Comme tous salariés, les assistants parlementaires ont droit aux indemnités de licenciement. Mais, selon Le Canard enchaîné, « la législation ne prévoit pas un tel niveau (...) pour un collaborateur parlementaire ».

Double salaire

De plus, Mme Fillon aurait touché à l’été 2002 un double salaire pour son travail d’assistante de son époux – avec qui le contrat a pris fin le 21 août – puis de son suppléant, Marc Joulaud – qui l’a embauchée le 13 juillet.

Par ailleurs, lorsque M. Fillon a mis fin, en novembre 2013, au dernier contrat de son épouse à l’Assemblée nationale, celle-ci a perçu « 29 000 euros » de « primes » pour dix-sept mois de travail rémunérés 65 839 euros net.