Cet Egyptien de 29 ans s’est vu notifier sa mise en examen par un juge antiterroriste à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, où il est soigné. | JACQUES DEMARTHON / AFP

Abdallah El-Hamahmy, l’auteur présumé de l’attaque contre des militaires en patrouille au Carrousel du Louvre à Paris, a été mis en examen, vendredi 10 février, pour tentatives d’assassinats en lien avec une entreprise terroriste, a indiqué à l’Agence France-Presse (AFP) une source judiciaire.

Cet Egyptien de 29 ans, grièvement blessé par des tirs de riposte des militaires lors de son attaque, s’est vu notifier sa mise en examen par un juge antiterroriste à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, où il est soigné. Un juge statuera sur son placement en détention provisoire ultérieurement.

Lors de son audition de lundi, Abdallah El-Hamahmy a expliqué ne pas avoir voulu s’en prendre aux militaires, mais avoir eu l’intention de mener une action fortement symbolique contre la France.

Aucune trace d’allégeance

Il affirme avoir simplement voulu « porter un préjudice matériel au Louvre, car c’est un symbole de la France », en taguant « un tableau, ou un mur (…) pour protester contre la politique de la France en Syrie », et prétend que ses machettes devaient lui servir de « protection ».

Une version par ailleurs contradictoire avec son comportement de vendredi matin, lorsqu’il était arrivé sur les lieux, une machette dans chaque main, fonçant vers les militaires en patrouille en criant « Allahou akbar ! ».

S’il reconnaît adhérer à l’idéologie de l’organisation Etat islamique (EI), il affirme avoir agi de sa propre initiative. Aucune trace d’allégeance ou de revendication n’a été retrouvée.