« Les voyous auteurs des fuites sont finalement sous les feux de l’actualité! Ils seront attrapés! », a tweeté Donald Trump, jeudi 16 février. | © Joshua Roberts / Reuters / REUTERS

Après des révélations sur des contacts répétés l’an dernier entre son équipe de campagne et le renseignement russe, et sur des discussions entre son ex-conseiller Michael Flynn et l’ambassadeur russe à Washington, Sergey Kislyak, Donald Trump a menacé sur Twitter, jeudi 16 février, les auteurs des fuites à la presse :

« Les voyous auteurs des fuites sont finalement sous les feux de l’actualité ! Ils seront attrapés ! ».

Mercredi, le président américain avait déjà dénoncé ces fuites, les qualifiant « d’actes criminels ».

Michael Flynn, qui a démissionné lundi de la tête du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, « a été traité très injustement par les médias », s’était plaint le président lors d’une conférence de presse commune avec le premier ministre israélien à la Maison Blanche.

Ecoutes téléphoniques

Des écoutes téléphoniques de l’ambassadeur russe à Washington, Sergey Kislyak, ont révélé que Michael Flynn lui avait parlé des sanctions américaines contre la Russie – imposées le 29 décembre par Barack Obama pour l’interférence de Moscou dans la présidentielle américaine –, laissant entendre qu’elles pourraient être suspendues après l’alternance.

Le New York Times a aussi révélé, mercredi, citant quatre responsables ou ex-responsables américains, que les services américains de renseignement possédaient des relevés et des écoutes de conversations tenues l’an dernier entre des membres de l’équipe de campagne du républicain et de hauts responsables du renseignement russe.

Le contenu des conversations ne révèle pas de coopération, selon les sources du journal. Le Kremlin a dénoncé une « intox ».