Le premier ministre français, Bernard Cazeneuve, et son homologue britannique, Theresa May, le 17 février à Londres. | DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP

Le premier ministre français, Bernard Cazeneuve, a rencontré son homologue britannique, Theresa May, vendredi 17 février au 10 Downing Street à Londres. Les deux dirigeants ont notamment évoqué les questions de défense et de sécurité.

Avant cette rencontre, M. Cazeneuve avait affirmé qu’il souhaitait aborder « l’article 50 [du traité de Lisbonne, qui lance les négociations de sortie de l’Union européenne], mais aussi la situation mondiale » et « la situation des migrants ». Le projet de rachat d’Opel à General Motors par le groupe PSA a également été au menu des discussions.

Opportunité

« Nous sommes convenus du fait que ce sujet pourrait présenter des opportunités et impliquer qu’on se reparle », a fait savoir M. Cazeneuve à des journalistes après sa rencontre avec Mme May.

Le constructeur automobile français avait annoncé le 14 février qu’il envisageait la « possibilité d’acquérir Opel et Vauxhall », les activités européennes de l’américain, General Motors. Le président du directoire de PSA, Carlos Tavares, a prévu de rencontrer des représentants du gouvernement allemand pour discuter d’un éventuel rachat d’Opel.

Sur ce sujet, le secrétaire d’Etat à l’industrie, Christophe Sirugue, avait auparavant déclaré à Reuters qu’il prévoyait de s’entretenir quotidiennement sur ce dossier avec ses homologues allemand et britannique. L’objectif, selon lui, est de « savoir si c’est une opportunité, ce que nous n’excluons pas, ou à l’inverse si ça porte des risques et auquel cas que nous puissions les évaluer ».