Alan Roura lors de l’arrivée aux Sables-d'Olonne. | JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

A 23 ans, le Suisse Alan Roura (La Fabrique), plus jeune participant de la course, a terminé, lundi 20 février, son premier Vendée Globe à la douzième place, en franchissant la ligne d’arrivée après 105 jours, 20 heures, 10 minutes et 32 secondes de course.

La barbe hirsute après avoir perdu son rasoir durant la course, le skippeur, qui fêtera son 24e anniversaire dimanche, a franchi la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne en début de matinée.

Après une enfance bercée au clapotis du Léman puis une adolescence traversée sur l’Atlantique et le Pacifique, Alan Roura arrête sa scolarité à 13 ans pour se lancer dans sa passion, la voile, et acheter son premier bateau.

Un parcours émaillé d’incidents

A 20 ans, il participe à sa première course en solitaire, la Mini Transat 2013 (traversée de l’Atlantique en solitaire, à bord d’un voilier de 6,50 m). L’année suivante, il récidive sur le parcours légendaire de la Route du rhum. En 2015, il part en double sur la Transat Jacques Vabre.

Au départ de cette 8e édition du Vendée Globe, il a eu un parcours émaillé d’incidents : perte de ses fichiers météo pendant la traversée du pot au noir, problème de fixation de son safran tribord dans les mers du Sud, rupture de son safran tribord dans le Pacifique, nombreux passages de cargos.

« Il y a une part de peur mais au moins j’aurai fait un beau Vendée Globe. Je me serai battu du mieux que je pouvais. Je peux rentrer la tête haute », avait-il déclaré quelques jours avant l’arrivée, cité par les organisateurs de la course.

Vainqueur de cette édition, le Français Armel Le Cléac’h (Banque-Populaire-VIII) est arrivé aux Sables-d’Olonne le 19 janvier, dans un temps record de 74 jours 3 heures 35 minutes et 46 secondes. Il reste encore six skippeurs en course, le dernier, le Français Sébastien Destremau (TechnoFirst-faceOcean), ayant franchi l’Equateur dimanche matin.