Marine Le Pen est en visite à Beyrouth, au Liban, les 20 et 21 février. Lundi, elle a rencontré pour la première fois un chef d’Etat en la personne du président Aoun. Un peu plus tard, à la sortie du bureau du premier ministre, Saad Hariri, la présidente du Front national (FN) a reconnu devant la presse des « divergences d’analyse » avec son interlocuteur sur la question syrienne.

Evoquant un « choix binaire » entre « Bachar Al-Assad d’un côté et l’Etat islamique de l’autre », Mme Le Pen a déclaré que, « dans le cadre de la politique du moindre mal, réaliste », il lui apparaissait que le maintien à la tête du pays de Bachar Al-Assad « était une solution bien plus rassurante » que l’EI. Le premier ministre libanais défend quant à lui un soutien à l’opposition au régime syrien, qu’il soupçonne d’être à l’origine du meurtre de son père, l’ancien premier ministre Rafic Hariri, en 2005.