Lorsqu’il est menacé par un prédateur, le grillon des bois réussit à s’échapper de manière fulgurante grâce à des antennes placées à l’extrémité de son abdomen et pourvues de poils sensibles à d’infimes déplacements d’air. Chacun de ces poils possède un neurone à sa base. Nemobius sylvestris a donc une sorte de « cerveau arrière » qui traite les informations et contrôle en direct le mouvement de ses pattes.

Comme l’explique cette vidéo proposée par Universcience, Jérome Casas, professeur d’écologie à l’université de Tours, s’intéresse à ce système biologique très économe en énergie pour imaginer des microcapteurs d’analyse des flux d’air. Deux applications se dessinent déjà : un laboratoire sur une puce pour l’analyse de produits chimiques en temps réel et des drones du futur avec des ailes battantes.