Des apprentis dans un atelier de carrosserie, à l’Université régionale des métiers de l’artisanat, à Arras (Nord). | PHILIPPE HUGUEN / AFP

Pour Cyril Capel, « l’alternance permet de mettre un pied et demi dans l’entreprise ». Ce recruteur est l’un des meilleurs spécialistes des secteurs ­commerce et distribution, forts pourvoyeurs de postes à destination des bac + 2 et 3.

A la tête du cabinet de recrutement CCLD, il facilite l’embauche de 1 200 salariés par an. « Préférez l’alternance, que ce soit l’apprentissage ou le contrat de professionnalisation. C’est mon meilleur conseil, poursuit-il. Dans les métiers du commerce, mais aussi dans beaucoup d’autres, les compétences comme la communication avec ses collègues, la maturité des échanges sont essentielles. » Et elles s’apprennent particulièrement en ­engrangeant l’expérience professionnelle que procurent un à deux ans en alternance.

Des études via l’apprentissage et le contrat de professionnalisation permettent aussi de mieux négocier son salaire d’embauche. Selon les cabinets de recrutement interrogés, la plus-value liée à l’obtention d’un diplôme via l’alternance est, pour un bac + 2 et 3, de l’ordre de 2 000 à 3 000 euros de plus par an en salaire de départ. « Cela peut même atteindre 5 000 euros car nos clients estiment que l’alternance équivaut à deux ans d’expérience classique », ajoute Lydie Brunisholz, directrice de la division assistanat pour le cabinet de recrutement et d’intérim PageGroup.

L’alternance est aussi le gage d’un salaire versé à l’étudiant pendant sa scolarité allant, selon les âges, de 606 à 1 154 euros par mois. A noter aussi que les frais de cursus sont à la charge de l’employeur.

Participez à « O21, s’orienter au 21e siècle »

Comprendre le monde de demain pour faire les bons choix d’orientation aujourd’hui : après Lille, Cenon (près de Bordeaux) et Villeurbanne, Le Monde organise O21 / s’orienter au 21e siècle à Paris, samedi 4 et dimanche 5 mars, à la Cité des sciences et de l’industrie. Deux jours pendant lesquels lycéens et étudiants peuvent échanger avec des dizaines d’acteurs locaux innovants, qu’ils soient de l’enseignement supérieur, du monde de l’entreprise ou des start-up.

Pour participer à une ou plusieurs conférences et ateliers, il suffit de s’inscrire gratuitement en ligne, à O21 Paris. Le ministère de l’éducation nationale étant partenaire de l’événement, les enseignants et établissements peuvent y emmener leurs élèves sur le temps scolaire. Pour les classes ou les associations, les inscriptions s’effectuent de façon groupée par l’envoi d’un simple e-mail à l’adresse o21lemonde@lemonde.fr.

Lors de ces événements sont également diffusés des entretiens en vidéo réalisés avec trente-cinq personnalités de 19 ans à 85 ans qui ont accepté de traduire en conseils d’orientation pour les 16-25 ans leur vision du futur.

Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, O21 est également soutenu, au niveau national, par quatre établissements d’enseignement supérieur (Audencia, l’Essec, l’Epitech, et l’alliance Grenoble école de managementEM Lyon). Localement, l’événement est porté par les conseils régionaux des Hauts de France, de Nouvelle Aquitaine et d’Ile-de-France, les villes de Cenon et de Villeurbanne et des établissements d’enseignement supérieur.