Depuis plusieurs années, l’association L214 diffuse des vidéos chocs qui dévoilent les coulisses de certains abattoirs français. Parmi les plus récentes, celle qui s’intéresse à l’abattoir de cochons de Houdan, dans les Yvelines. Plusieurs actes de maltraitance des animaux y ont été constatés, malgré la présence de caméras.

Les méthodes employées pour dénoncer ces mauvais traitements sont parfois contestées : une convocation judiciaire est prévue le 12 juin pour « violation de domicile » et « tentative d’atteinte à la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image » dans le cadre de l’enregistrement des images de l’abattoir de Houdan. Pour autant, Sébastien Arsac, cofondateur de L214, est déterminé à poursuivre son travail, soulignant être soutenu par de plus en plus de lanceurs d’alerte, grâce à la notoriété de l’association.

Comment fonctionne l’association ? Les mesures adoptées sont-elles suffisantes ? L’association tient-elle compte des conditions de travail des employés des abattoirs ? Sébastien Arsac a répondu à vos questions lors d’un Facebook Live.