Victimes du conflit opposant depuis 2009 l’armée et le groupe djihadiste Boko Haram, 200 à 300 déplacés arrivent chaque jour à Dikwa, fuyant leur village et souffrant de déshydratation sévère ou parfois de blessures de guerre, après avoir marché pendant plusieurs jours. En juillet 2016, Médecins sans frontières a lancé un appel aux Nations unies, affirmant par la voix du directeur général de MSF-Suisse que la situation médicale « dans le nord-est du Nigeria était la pire (…) dans le monde ».