Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, stage de chambre au studio de l'école | ©françois deladerrière/Pour Le Monde

La photographie attire toujours les jeunes. Le nombre de professionnels est estimé à 25 000 par les services statistiques du ministère de la culture. Soit une progression de 37 % en quinze ans. Autres évolutions notables : un recul des parcours autodidactes et une hausse du niveau d’études.

D’après une enquête menée en 2014, environ un photographe sur deux possède un ­diplôme spécialisé dans l’image et la proportion s’élève à 66 % pour les moins de 30 ans.

Dans cette population, 61 % ont un diplôme égal ou supérieur à bac + 3. Si l’Ecole supérieure d’Arles est le seul établissement public centré sur la photo, d’autres écoles d’art proposent des sections consacrées à cet enseignement. C’est le cas de l’ENS Louis-Lumière, située au cœur de la Cité du cinéma, en Seine-Saint-Denis. Elle recrute chaque année seize jeunes à bac + 2 pour une formation en trois ans de grade master, avec une orientation technique plus marquée.

Prix et concours : un facteur de reconnaissance

Très réputée pour le cinéma d’animation, l’école de la chambre de commerce et d’industrie de Paris, Les Gobelins, propose aussi un cycle spécialisé de trois ans, mais accessible dès le bac, avec à la clé un titre de niveau II (bac + 3). Les Arts déco ou les Beaux-Arts sont une autre voie d’accès à la profession, tout comme le BTS photographie, préparé dans une dizaine de lycées en France.

Parmi les écoles privées, on peut citer l’EFET à Paris ou l’Ecole de Condé, à Paris, Lyon et Nancy. A noter : au-delà du diplôme, les prix et les concours restent un facteur de reconnaissance important dans la profession, comme le rappelle l’étude du ministère sur le métier de photographe.

Participez à « O21, s’orienter au 21e siècle »

Comprendre le monde de demain pour faire les bons choix d’orientation aujourd’hui : après Lille, Cenon (près de Bordeaux) et Villeurbanne, Le Monde organise O21 / s’orienter au 21e siècle à Paris, samedi 4 et dimanche 5 mars, à la Cité des sciences et de l’industrie. Deux jours pendant lesquels lycéens et étudiants peuvent échanger avec des dizaines d’acteurs locaux innovants, qu’ils soient de l’enseignement supérieur, du monde de l’entreprise ou des start-up.

Pour participer à une ou plusieurs conférences et ateliers, il suffit de s’inscrire gratuitement en ligne, à O21 Paris. Le ministère de l’éducation nationale étant partenaire de l’événement, les enseignants et établissements peuvent y emmener leurs élèves sur le temps scolaire. Pour les classes ou les associations, les inscriptions s’effectuent de façon groupée par l’envoi d’un simple e-mail à l’adresse o21lemonde@lemonde.fr.

Lors de ces événements sont également diffusés des entretiens en vidéo réalisés avec trente-cinq personnalités de 19 ans à 85 ans qui ont accepté de traduire en conseils d’orientation pour les 16-25 ans leur vision du futur.

Placé sous le haut patronage du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, O21 est également soutenu, au niveau national, par quatre établissements d’enseignement supérieur (Audencia, l’Essec, l’Epitech, et l’alliance Grenoble école de managementEM Lyon). Localement, l’événement est porté par les conseils régionaux des Hauts de France, de Nouvelle Aquitaine et d’Ile-de-France, les villes de Cenon et de Villeurbanne et des établissements d’enseignement supérieur.