Pauline Sultan. | DR.

« Comme je n’étais pas faite pour des études longues, je me suis orientée tôt vers une formation professionnelle. En 2004, après l’obtention d’un BEP vente action marchande, je me suis inscrite en bac pro commerce, que j’ai obtenu en 2006. Ensuite, j’ai opté pour un BTS négociation relation client, une formation qui m’a permis de passer deux ans en contrat de professionnalisation dans une entreprise. Grâce à ce système d’étudiant-salarié, j’avais de l’argent et pouvais financer mes études. Comme je souhaitais multiplier les expériences en entreprise, je me suis inscrite dans un DEES marketing, une formation d’un an accessible à bac + 2 en école de commerce. Cela m’a permis d’étoffer mon curriculum vitae. »

Son conseil

« Je ne m’attendais pas à un tel fossé entre l’école et le monde du travail. Lorsqu’il a fallu trouver un emploi d’assistante commerciale, le chemin a été semé d’embûches. J’ai commencé à chercher en 2008, c’est-à-dire au début de la crise financière. Impossible d’être embauchée en CDI pendant des années. Ce n’est qu’en 2011 que j’ai trouvé un emploi stable. Je suis restée dans la même entreprise jusqu’à l’année dernière, mais elle a mis la clé sous la porte et je me suis retrouvée sans emploi. J’ai pu rebondir rapidement grâce aux expériences professionnelles accumulées lors des formations courtes. Dans mon secteur, il y a encore des ­besoins. En revanche, au début, il ne faut pas être trop regardant sur le salaire. »