La préfecture du Nord a annoncé mercredi 1er mars que des traces d’influenza aviaire « hautement pathogène » ont été découvertes dans un élevage de volailles du Dunkerquois, où environ 10 000 poulets sont morts en février. De nouveaux prélèvements ont été effectués afin « de confirmer ou d’infirmer la présence du virus et le cas échéant déterminer la cause de cette mortalité ».

Les premières analyses qui avaient été menées « dès la situation signalée » voici une dizaine de jours dans cette ferme de Ghyvelde avaient levé la suspicion d’influenza aviaire sur ces poulets de chair. Mais de nouveaux examens de la direction départementale de la protection des populations du Nord ont depuis confirmé la présence de ces « traces ».

Du « jamais-vu »

Pour « éviter une éventuelle propagation du virus », un arrêté préfectoral de « zone de contrôle temporaire (ZCT) » a été pris pour « limiter les mouvements d’animaux et de produits dans un rayon de 5 km autour de l’élevage ».

L’exploitant, Laurent Blondeel, a regretté le « manque de réactivité des autorités ». « Ça fait trente-deux ans que je travaille dans le poulet, je n’ai jamais vu ça. J’ai plein de voisins belges qui ont des poulaillers et si c’est effectivement de la grippe aviaire, ils vont voir rouge », a-t-il déclaré.