Les politiques ont réagi mercredi 1er mars à l’annonce par François Fillon de son maintien dans la course à l’élection présidentielle malgré sa convocation devant les juges en vue d’une mise en examen, dans l’affaire de l’emploi présumé fictif de son épouse.

Pour Emmanuel Macron, « les Français seront juges mais ne donnons pas au vote démocratique le rôle de l’absolution, ça n’est pas le sien ». De son côté, le vice-président du Front national, Florian Philippot, s’est exprimé en ces termes : « Il parle d’assassinat politique, de mascarade judiciaire, mais il y participe, ça n’a pas beaucoup de sens. » Enfin, le candidat PS, Benoît Hamon, a estimé que « le feuilleton des affaires qui concernent François Fillon aujourd’hui rend médiocre cette campagne présidentielle »