Le logo de Snapchat, le 13 novembre. | KEVORK DJANSEZIAN / AFP

Snap, la maison mère de la populaire messagerie mobile Snapchat, a annoncé qu’elle allait entrer, jeudi 2 mars, à Wall Street. Avec une action à 17 dollars, elle se voit valorisée à quelque 24 milliards de dollars. Il s’agit notamment de la plus importante introduction (IPO) depuis celle du géant chinois de la distribution en ligne Alibaba à Wall Street en 2014.

La firme s’est arrêtée sur ce prix après un « road show » de plusieurs semaines visant à convaincre les investisseurs de souscrire à cette IPO, l’une des plus suivies de ces dernières années dans le secteur de l’Internet. Il est juste au-dessus de la fourchette de 14 à 16 dollars qu’elle avait initialement envisagée mi-février.

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Au total, 200 millions d’actions seront mises sur le marché mais 55 millions sont déjà détenues par les actuels fondateurs et dirigeants de l’entreprise. Elles commenceront à s’échanger à New York (NYSE) sous le sigle « SNAP ».

« Net economy »

L’IPO de Snap est particulièrement observée car si elle se traduisait par une forte progression du titre en Bourse, elle pourrait inciter d’autres compagnies de la « net economy » comme Uber, AirBnb ou encore Spotify, à se lancer. Ces start-up très en vue partagent en effet avec la firme des valorisations potentiellement très élevées, dans lesquelles certains observateurs voient une nouvelle « bulle » du secteur technologique.

Fin 2016, l’application Snapchat revendiquait 158 millions d’utilisateurs quotidiens. Le groupe a multiplié par sept son chiffre d’affaires en 2016, à 404 millions de dollars, mais a parallèlement enregistré une perte nette annuelle de 515 millions de dollars.