Vue de la ville d’Al-Bab, au nord-est d’Alep. | KHALIL ASHAWI / REUTERS

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) affirme samedi 4 mars que « plus de 30 000 civils » avaient fui depuis une semaine les raids aériens et les bombardements de l’armée syrienne et de son allié russe dans leur progression face à l’organisation Etat islamique (EI) dans la province d’Alep.

Une majorité de femmes et d’enfants constituent ces groupes de déplacés, précise l’ONG sise à Londres, qui affirme que l’armée syrienne a repris plusieurs villages à l’EI dans l’est de la province septentrionale, à la faveur d’une offensive qui se poursuivait samedi.

Offensive lancée en janvier

Une vue de la Syrie sur Google Map, la ville de Manbij en rouge.

La plupart des civils en fuite se sont dirigés dans l’est de la province d’Alep, vers la région de Manbij et ses alentours, actuellement sous contrôle d’une alliance arabo-kurde alliée des Etats-Unis.

En janvier, les troupes du régime soutenu par l’aviation russe ont lancé une offensive pour chasser les djihadistes de l’EI de la province d’Alep. Elles ont depuis repris 90 localités et villages dans l’est de la province.