En nombre de coupures d’électricité sur une seule et même tempête, c’est la première fois depuis les tempêtes de décembre 1999 qu’il y a eu autant de foyers privés de courant – ici un arbre tombé dans la cour d’un lycée à Carhaix-Plouguer, dans le Finistère, le 6 mars 2017. | FRED TANNEAU / AFP

Quelque 220 000 foyers sont toujours privés d’électricité, mardi 7 mars, après le passage de la tempête Zeus, qui a balayé lundi la France avec des vents d’une extrême violence, selon Enedis, la filiale d’Electricité de France (EDF) chargée de la distribution d’électricité.

Vers 9 h 30, 86 000 clients étaient sans courant en Auvergne-Rhône-Alpes, 53 000 en Bretagne et 52 000 en Nouvelle Aquitaine. Les deux tiers des foyers privés de courant au plus fort de la tempête ont retrouvé l’électricité en vingt-quatre heures, selon Enedis.

Au moment le plus critique, lundi soir, plus de 600 000 foyers étaient privés d’électricité par la tempête, qui a causé la mort de deux automobilistes, tués par des chutes d’arbres dans les Alpes-de-Haute-Provence et en Dordogne.

En nombre de coupures d’électricité au cours d’une seule et même tempête, c’est la première fois depuis les tempêtes de décembre 1999 qu’il y a eu autant de foyers privés de courant, surtout en Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. En 1999, il y avait eu 3 millions de foyers dans le noir.

Le temps est encore instable mardi, et toujours venteux. « La tempête Zeus s’est éloignée vers la mer Adriatique. Les vents mollissent progressivement sur le pourtour méditerranéen », explique Météo France.