Jean-Luc Mélenchon, le 11 mars à Rome pour un « sommet du plan B » européen. | TIZIANA FABI / AFP

Jean-Luc Mélenchon a annoncé, samedi 11 mars à Rome (où il est présent pour un « sommet du plan B » européen), disposer des 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle, moins d'une semaine avant la clôture de la procédure par le Conseil constitutionnel.

M. Mélenchon, qui a reproché ces derniers jours au Parti communiste, son allié, d'attendre le dernier moment pour le parrainer, a expliqué devant la presse que le « principal contingent » d'élus lui ayant permis d'avoir ses signatures était constitué de « maires sans étiquette », les élus communistes n'arrivant qu'en troisième position.

Le député européen cumulait 432 parrainages dans le dernier décompte publié vendredi par le Conseil constitutionnel.

Selon ce décompte, sept candidats ont déjà réuni au moins 500 parrainages : François Asselineau (Union populaire républicaine), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France !), François Fillon (Les Républicains), Benoît Hamon (Parti socialiste), Emmanuel Macron (En marche !) et Marine Le Pen (Front national).

Le seuil des 500 parrainages ne constitue cependant pas une garantie absolue de qualification pour le scrutin d’avril-mai, puisque les formulaires doivent notamment provenir d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer (et d’un maximum de 50 par département) pour être validés par le Conseil constitutionnel.

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