François Hollande et Gilbert Mitterrand. | GEORGES GOBET / AFP

François Hollande l’avait dit au Monde :

« « L’extrême droite n’a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans (…) Mon ultime devoir, c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité. »

A 43 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le président sortant poursuit son effort pour que le Front national, donné présent au deuxième tour selon les sondages, ne sorte pas vainqueur de ce scrutin. Samedi 11 mars, il est venu à Libourne (Gironde) remettre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Gilbert Mitterrand, ex-maire de la ville et l’un des deux fils de l’ancien président.

Il en a profité pour égrener les dangers du « nationalisme (…) avec toutes ses formes d’extrémisme, d’isolationnisme, de protectionnisme et d’égoïsme ». Il a invoqué « l’engagement européen de François Mitterrand », puis cité la « phrase prophétique » de l’ancien président - « le nationalisme c’est la guerre ».

« Il faut garder toujours dans son esprit cette phrase, qui n’est pas simplement rétrospective comme celle d’un homme qui a connu deux guerres ».

Le président de la République a également quelques mots pour sa famille politique. « Le rassemblement, a-t-il dit, c’est cette méthode (…) qui demeure aujourd’hui essentielle »

« La gauche a d’autant plus de chance de gagner (…) lorsqu’elle est rassemblée, lorsqu’elle est unie, lorsqu’elle est capable d’aller au-delà de la diversité de ses sensibilités pour porter un projet commun ».