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Des rassemblements, réunissant entre plusieurs dizaines et plusieurs centaines de personnes, ont eu lieu dans plusieurs grandes villes de France, samedi 11 mars, à l’occasion des 6 ans de la catastrophe de Fukushima. Le mot d’ordre, défendu par les ONG qui avaient appelé à ces manifestations, était de faire entendre leur opposition nucléaire.

À Strasbourg, entre 400 et 500 personnes, venues de la région mais aussi d’Allemagne et de Suisse, ont réclamé la fermeture de définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim. Une minute de silence a été observée et une gerbe de fleurs a été déposée sur la place de la République en hommage aux victimes japonaises.

La fermeture de Fessenheim, en activité depuis 1977, doit en principe intervenir au moment du démarrage de l’EPR de Flamanville, c’est-à-dire en 2018 voire un peu au-delà, selon le gouvernement. Dans le cortège, plusieurs pancartes rappelaient à François Hollande à sa promesse de campagne de la fermer pendant son mandat.

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À Paris, 400 personnes selon les organisateurs, ont défilé. Ils étaient plusieurs dizaines à Lille, Lyon ou Valence, selon la police. Greenpeace, qui a annoncé des rassemblements dans 19 villes françaises ce samedi, voulait à la fois « envoyer un message de soutien aux milliers de déplacés » de la catastrophe et « alerter les citoyens sur la responsabilité d’EDF à fermer les réacteurs nucléaires très endommagés pour éviter qu’un accident du type Fukushima survienne en France », selon Cyrille Cormier, chargé du dossier Énergie dans l’ONG.

Comment sortir du nucléaire ?
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