Andy Murray, le 11 mars à Indian Wells. | Jayne Kamin-Oncea / USA Today Sports

Le numéro 1 mondial de tennis, Andy Murray, a été éliminé dès son entrée en lice dans le Masters 1000 d’Indian Wells, en Californie, par le Canadien Vasek Pospisil, 129e mondial (6-4, 7-6 (7/5)), samedi 11 mars.

L’Ecossais est tombé de haut, puisqu’il était arrivé en Californie en pleine confiance après son titre la semaine dernière à Dubaï, son premier de l’année. Murray ne s’était jamais incliné, en quatre précédentes confrontations, face à Pospisil, issu des qualifications, et ne lui avait même jamais concédé le moindre set.

Mais le Canadien, impeccable au service (68 % de premières balles, 5 aces), a neutralisé les retours de service de Murray. Il a signé le succès le plus retentissant de sa carrière à sa cinquième balle de match et affrontera au prochain tour le Serbe Dusan Lajovic, 106e mondial.

L’histoire contrariée de Murray avec Indian Wells, l’un des tournois les plus importants du circuit, se poursuit. Il s’agit du seul Masters 1000 disputé sur terrain dur qu’il n’a jamais remporté et en 2016, il y avait été éliminé au troisième tour. Murray, 29 ans, a déjà connu une énorme désillusion en 2017 avec son élimination dès les huitièmes de finale de l’Open d’Australie par l’Allemand Mischa Zverev, alors 50e mondial.

Tsonga « pas dans un bon jour »

Jo-Wilfried Tsonga, le 11 mars à Indian Wells. | Jayne Kamin-Oncea / USA Today Sports

Après son étincelant mois de février conclu avec deux titres, le numéro 1 français, Jo-Wilfried Tsonga, était très attendu à Indian Wells mais il a lui aussi chuté d’entrée, samedi.

Alors qu’il s’était toujours imposé face à Fabio Fognini en quatre confrontations, Tsonga n’a cette fois jamais réussi à troubler l’Italien, vainqueur (7-6 (7/4), 3-6, 6-4). La faute à un service récalcitrant (54 % de premières balles, trois breaks concédés), la faute surtout à un cruel manque d’énergie.

« C’était difficile, j’ai fait avec l’énergie du jour. Je n’étais pas dans un bon jour. Je me sentais lourd sur le terrain », a concédé le huitième joueur mondial qui restait sur neuf victoires de suite après ses titres à Rotterdam et Marseille. « J’ai essayé de mettre un coup de collier et donner tout ce qui me restait, mais ce n’est pas passé. C’est sûrement lié au décalage (horaire), je mets toujours un peu de temps à m’adapter. J’étais juste fatigué », a souligné Tsonga qui avait atteint les quarts de finale en 2016 dans le désert californien.