L’étendue des glaces hivernales de l’Arctique est à son niveau le plus bas depuis que les observations ont commencé, il y a trente-huit ans. Ce record se réfère aux mesures effectuées par satellite depuis 1979. Ce n’est pas une surprise puisque 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, marquant le troisième record annuel d’affilée de chaleur. Un fait sans précédent depuis que les relevés de températures ont commencé, en 1880. La banquise hivernale de l’Arctique atteignait 14,42 millions de kilomètres carrés au 7 mars, sa superficie maximale pour 2017 avant le début de la fonte de printemps, ont précisé des scientifiques. En 2016, cette étendue maximale était de 14,52 millions de km2.

Le même phénomène est constaté dans l’hémisphère Sud, où les glaces hivernales flottant sur l’océan Antarctique ont également atteint le 3 mars leur plus bas niveau depuis que les mesures ont commencé, avec 2,11 millions de km2.