Un « cabinet noir » animé par François Hollande serait à l’origine des fuites dans les médias des affaires qui touchent François Fillon. C’est ce qu’a affirmé dans « L’Emission politique » sur France 2, jeudi 23 mars, le candidat des Républicains à la présidentielle. Des « allégations mensongères » dénoncées par l’Elysée, qui ont également provoqué l’ire du garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Dans un communiqué laconique, le ministre de la justice souligne ainsi que M. Fillon « a voté systématiquement contre tous les textes renforçant l’indépendance de la justice et favorisant la transparence ». Liste à l’appui. « Cette énumération traduit une évidence que ne peuvent effacer les affirmations sans fondement de ce [jeudi] », conclut le texte.