L’oeuvre « célébration du 50e anniversaire de la signature de la déclaration universelle des droits de l’humain par Eleanor Roosevelt » datant de 1998. | Stefan Wermuth / REUTERS

James Rosenquist, un des pionniers du pop art exposé notamment au musée Guggenheim ou au MoMa, est mort vendredi 31 mars à New York. Selon sa femme, il a succombé à 83 ans à une longue maladie.

Né dans le Dakota du Nord, ce fils d’une peintre amateur s’était installé à New York à l’âge de 22 ans. Il avait commencé par peindre des panneaux publicitaires sur Times Square avant de définir dans les années 60 le genre du pop art en compagnie d’artistes comme Andy Warhol ou Roy Lichtenstein.

Différent de Warhol

Portrait réarrangé de célébrités, mise en scène de biens de consommation, couleurs vives, M. Rosenquist était notamment l’auteur de « president elect », une oeuvre montrant le visage de John Fitzerald Kennedy aux côtés d’une Chevrolet jaune et d’une part de gateau. Le portrait de JFK était issu de sa campagne présidentielle.

Lors d’une interview au Smithsonian magazine en 2007, l’artiste avait souhaité se démarquer de Warhol qui travaillait avec des marques quand lui préférait peindre des images génériques.