Le conseil d’administration d’EDF a voté le 6 avril 2017 un arrêt de la centrale de Fessenheim, mais sous conditions. | VINCENT KESSLER / REUTERS

Selon les informations du Monde, Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, a obtenu gain de cause. Le conseil d’administration de l’électricien a voté, jeudi 6 avril, un arrêt de la centrale alsacienne de Fessenheim, mais sous conditions. M. Lévy n’enverra au gouvernement sa demande de fermeture de la plus vieille centrale de France que six mois avant la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), prévue fin 2018-début 2019.

Autrement dit, le décret de fermeture de Fessenheim ne pourra pas être pris avant la fin du quinquennat de François Hollande, qui l’avait pourtant promis durant la campagne présidentielle de 2012.