Le meeting de Marine Le Pen prévu samedi 8 avril à Ajaccio a été fortement perturbé. Avant l’entrée sur scène de la candidate du Front national, une quinzaine de manifestants, visiblement des nationalistes corses, se sont introduits dans la salle avant d’être évacués brutalement par le service d’ordre du parti d’extrême droite. Certains criaient « A Francia fora » (« la France dehors »). De vives altercations ont eu lieu, des coups ont été échangés et du gaz lacrymogène répandu dans la salle.

Celle-ci a dû être vidée et le meeting déplacé en catastrophe au rez-de-chaussée du palais des congrès d’Ajaccio. Gilbert Collard, qui a pris la parole, a dénoncé des « comportements fascistes ». David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, a, lui, accusé sur Twitter le préfet de « laisser les milices d’extrême gauche avancer à quelques mètres de l’entrée du meeting ».

Notre journaliste Olivier Faye est sur place :