Vue de la centrale de Fessenheim (Bas-Rhin), en avril 2011. | VINCENT KESSLER / REUTERS

« C’est dit et c’est fait » : ce sont les mots de la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, annonçant dimanche 9 avril sur Twitter la signature du décret de fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Après de nombreuses controverses, le décret a été signé et publié au journal officiel.

« Ce décret sera pris, je l’ai d’ailleurs déjà mis en rédaction », avait affirmé au micro de RTL Ségolène Royal le 7 avril, alors qu’elle était pressée de questions sur un manque de temps pour mettre à exécution cette promesse de campagne du président de la République en 2012. Elle avait également assuré que le gouvernement n’avait pas à attendre une demande d’abrogation d’exploiter de la part de l’entreprise Électricité de France (EDF) pour prendre le décret. Dont acte.

Jeudi, à l’issue d’une réunion mouvementée, le conseil d’administration d’EDF avait donné, de justesse, son accord pour qu’une demande d’abrogation d’exploiter la centrale soit transmise à l’Etat. Mais il a obtenu que cette demande ne soit faite que dans les six mois précédant la mise en service de l’EPR de Flamanville, prévue au plus tôt à l’horizon 2019.