Pendant la campagne pour la présidentielle, le candidat républicain Donald Trump s’était souvent montré très critique vis-à-vis de l’Alliance atlantique, la jugeant même « obsolète ». Revenant sur son jugement ce mercredi 12 avril, il a loué une organisation qui est un « rempart pour la paix internationale et la sécurité ». Le président américain, recevant le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a jugé nécessaire le travail en commun « pour résoudre la catastrophe en Syrie ».

Il a ainsi parfait son retour à la position traditionnelle américaine sur l’OTAN. Pour justifier son inattendu changement de position, le président des Etats-Unis a affirmé que l’OTAN se serait investie – sous sa pression – dans la lutte contre le terrorisme. Le secrétaire général de l’Alliance atlantique est resté stoïque face à la répétition de cette affirmation contestable.

La Russie et les Etats-Unis se sont dits prêts mercredi à aller de l’avant et tenter de surmonter leur « faible niveau de confiance » pour mener notamment une « lutte implacable contre le terrorisme », à l’issue de la visite à Moscou du secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson.