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Elu président, Recep Tayyip Erdogan, le leader charismatique du Parti de la justice et du développement (AKP), est à la tête du pays depuis août 2014. Si, sur le papier, ses compétences de chef de l’Etat sont très limitées, il est en réalité l’homme fort du pays. Se sentant politiquement renforcé après l’échec du coup d’Etat du 15 juillet 2016 et les purges massives qui s’en sont ensuivies, M. Erdogan veut désormais entériner cette situation, même si une bonne partie de l’opinion reste hostile à ce « pouvoir d’un seul homme ».

Les sondages, à moins d’une semaine du vote, donnaient le oui et le non au coude-à-coude, avec un certain avantage pour le second. Si la réforme était approuvée, l’essentiel du pouvoir exécutif appartiendrait désormais au président, qui nommerait lui-même les ministres et un ou plusieurs vice-présidents.

Quels sont les enjeux de ce référendum ? Quelles conséquences aura-t-il ? Quel pouvoir gagnerait M. Erdogan ? Notre journaliste Marc Semo répond à vos questions.