Mark Wainberg avec Sudarat Keyuraphan, la ministre de la santé publique thaïlandaise, en 2004. | STR / AFP

Le professeur Mark Wainberg, 71 ans, un pionnier de la recherche contre le sida, est mort, a-t-on appris jeudi 13 avril auprès d’Onusida, le programme commun des Nations unies sur le virus. De nationalité canadienne, il s’est noyé, lors d’une baignade au large de la Floride mardi.

« Ce scientifique de renommée internationale était un chercheur de pointe sur le sida, dès le début de l’épidémie », a salué Onusida dans un communiqué. L’homme et ses collègues ont identifié l’un des principaux antirétroviraux, la lamivudine, utilisée dans le traitement de l’infection du sida.

« Un géant dans la science du sida »

« Mark Wainberg était un géant dans la science du sida, son travail a sauvé des millions de vies », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif d’Onusida.

Dans un communiqué, l’organisation se déclare « profondément attristée » par la mort du « pionnier de la recherche contre le sida, Mark Wainberg ». De son côté, la Société internationale contre le sida (IAS), que Mark Wainberg a présidé entre 1998 et 2000, a déclaré être « sous le choc » de la disparition de Mark Wainberg, qui était un « leader, un mentor et un ami proche, de notre équipe et de notre communauté ».

« Nous avons perdu l’un des plus déterminés », a déclaré la présidente de l’IAS Linda Gail Bekker.