Ce bombardement pourrait entamer les capacités de l’EI en Afghanistan mais aussi constituer un avertissement pour les talibans, beaucoup plus nombreux, avant le début de leur offensive de printemps. | HANDOUT / REUTERS

Le bilan du bombardement américain contre des combattants ou partisans du groupe Etat islamique (EI) dans le district d’Achin, situé dans la province orientale de Nangarhar frontalière du Pakistan a été revu à la hausse, samedi 15 avril.

L’armée américaine a largué, jeudi, une bombe à effet de souffle massif (MOAB) GBU-43/B, surnommée « mère de toutes les bombes » contre des positions de l’EI dans le district d’Achin, situé dans la province orientale de Nangarhar frontalière du Pakistan.

Un premier bilan, dressé par le gouvernement afghan, faisait état d’un bilan d’au moins 36 combattants. Samedi, Esmail Shinwar, gouverneur du district de Achin a affirmé qu’« au moins 92 combattants de Daesh (acronyme arabe de l’EI) ont été tués » par la bombe de près de 11 tonnes. « Trois tunnels dans lesquels les combattants avaient pris position au moment de l’attaque ont été détruits » a-t-il précisé, tandis que le porte-parole du gouverneur provincial, Attaullah Khogyani, a évoqué « 90 combattants de Daesh tués ».

Ce bombardement pourrait entamer les capacités de l’EI en Afghanistan mais aussi constituer un avertissement pour les talibans, beaucoup plus nombreux, avant le début de leur offensive de printemps.