« Que Dieu soutienne tout particulièrement les efforts de ceux qui s’activent pour soigner et réconforter la population civile de Syrie », a lancé le pape François. | AP

A l’occasion de la messe de Pâques et de la bénédiction à la ville et au monde (Urbi et Orbi), dimanche 16 avril, devant 60 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le pape François a réclamé l’aide de Dieu pour en finir avec les conflits et les guerres dans le monde, les trafics d’armes et les souffrances endurées par les plus faibles.

« Qu’il donne la paix à tout le Moyen-Orient », a-t-il lancé, après avoir une nouvelle fois dénoncé le drame de la Syrie, où la population civile est « victime d’une guerre qui ne cesse pas de semer horreur et mort ». Jorge Bergoglio a dénoncé à cette occasion « l’ignoble attaque » qui a eu lieu samedi dans la région d’Alep, en Syrie, « contre des réfugiés en fuite », dont le bilan est d’au moins cent dix morts.

« Que Dieu soutienne tout particulièrement les efforts de ceux qui s’activent pour soigner et réconforter la population civile de Syrie, la bien-aimée Syrie martyre, victime d’une guerre qui ne cesse de semer l’horreur et la mort. »

Il a encore imploré Dieu pour qu’il « donne aux responsables des nations le courage d’éviter l’expansion des conflits et d’arrêter le trafic des armes ».

Dans sa bénédiction, le pape a rappelé que pour les chrétiens, le « Christ ressuscité » se fait « compagnon de route de tous ceux qui sont contraints de laisser leur terre à cause de conflits armés, d’attaques terroristes, de famines, de régimes oppressifs ».

Le pape argentin a aussi espéré que Dieu « aide l’Ukraine, encore affligée par un conflit sanglant, à retrouver la concorde ». Il a formé le même vœu pour plusieurs conflits dans le monde, « à commencer par la Terre sainte », au Soudan du Sud, au Yemen, en Irak ou en République démocratique du Congo.

Lors de cette messe de Pâques, temps fort du calendrier chrétien, le pape a reconnu, dans une homélie improvisée, la difficulté d’associer Dieu et la souffrance dans le monde.

Avant cette bénédiction, le pape avait célébré la traditionnelle messe de Pâques sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, placé sous haute surveillance.