Morgan Kneisky et Benjamin Thomas à la fin de leur course victorieuse, dimanche 16 avril 2017. | Kin Cheung / AP

La France a terminé les Mondiaux de cyclisme sur piste sur deux triomphes avec le sacre de Morgan Kneisky et de Benjamin Thomas sur l’Américaine, dimanche 16 avril, à Hongkong, qui a suivi de quelques minutes le doublé de Pervis et Lafargue sur le kilomètre.

La France s’est imposée devant l’Australie et la Belgique, et Benjamin Thomas a remporté son deuxième titre dans ces Mondiaux après l’omnium la veille.

Ce nouveau succès lors de la dernière journée des championnats du monde permet à la France de terminer la compétition avec cinq médailles, dont trois en or.

François Pervis champion du monde du kilomètre

Un peu plus tôt dans la journée, deux autres Français s’étaient déjà illustrés. François Pervis a remporté le kilomètre trois dixièmes devant son compatriote Quentin Lafargue, médaillé d’argent à égalité avec le Tchèque Tomas Babek.

François Pervis totalise désormais sept titres mondiaux dans sa carrière, dont quatre sur le kilomètre. « C’est une belle récompense parce que l’année dernière a été très dure pour moi, j’ai eu des problèmes avec mon entraîneur et je suis passé à côté de mes jeux Olympiques. J’espère faire mieux à Tokyo 2020 », a-t-il déclaré. « J’ai montré à tout le monde que je n’étais pas encore fini », s’est réjoui le Mayennais de 32 ans.

François Pervis, à droite, a remporté le kilomètre trois dixièmes devant son compatriote Quentin Lafargue (à gauche), médaillé d’argent à égalité avec le Tchèque Tomas Babek. | BOBBY YIP / REUTERS

Quentin Lafargue, à 26 ans, n’en est qu’à son 4e podium. Après le bronze en 2016 à Londres, il monte d’un cran et décroche cette fois-ci l’argent sur le kilomètre. Il était membre de l’équipe de vitesse française qui a terminé 3e de la spécialité par équipe au début de ces Mondiaux 2017. Ce résultat console les deux Français et surtout François Pervis, éliminé avant le finale du tournoi de keirin jeudi, pourtant l’un de ses objectifs principaux.

Samedi, après sa victoire dans l’omnium, le tout jeune Benjamin Thomas (21 ans) assurait lui ne jamais avoir « imaginé être champion du monde ». Depuis dimanche, il l’est deux fois.

Après des débuts de Mondiaux mitigés, seulement égayés par une médaille de bronze en vitesse par équipe, les Bleus ont donc considérablement amélioré leur bilan en l’espace de deux jours.