Echauffourées au stade Armand Cesari entre des supporteurs bastiais et des joueurs lyonnais, alors à l’échauffement.

Echauffourées au stade Armand Cesari entre des supporteurs bastiais et des joueurs lyonnais, alors à l’échauffement. | PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Le contexte de la rencontre Bastia-Lyon s’annonçait tendu, après un match aller ponctué par deux cartons rouges côté corse et des propos enflammés de l’entraîneur bastiais d’alors, François Ciccolini. Dimanche 16 avril, certains supporteurs bastiais n’ont pas attendu le début de la rencontre pour lui donner un caractère extrasportif : ils ont pénétré sur la pelouse du côté où les joueurs lyonnais s’échauffaient, et ont notamment agressé leur gardien remplaçant Mathieu Gorgelin.

Selon le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc, présent sur place, l’échauffourée est partie d’une discussion vive entre l’attaquant de Lyon Memphis Depay et des supporteurs bastiais, derrière le but sur lequel il s’échauffait. Les joueurs lyonnais sont alors rentrés précipitamment au vestiaire, poursuivis par une cinquantaine de Corses.

Une demi-heure après l’heure programmée du coup d’envoi, les arbitres ont annoncé que le match aurait lieu comme prévu, et les joueurs bastiais sont revenus s’échauffer sur la pelouse. Les Lyonnais sont revenus à l’échauffement dix minutes plus tard et la rencontre a commencé à 17 h 55, soit avec près d’une heure de retard.

La dernière rencontre de l’Olympique lyonnais, jeudi face au Besiktas Istanbul, avait déjà été perturbée par des événements impliquant des supporteurs.

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Des fans lyonnais et turcs s’étaient affrontés sur le parvis du Parc OL et des supporteurs locaux s’étaient réfugiés sur le pelouse du stade avant la rencontre pour échapper à des jets de projectiles venus de tribunes occupées par les partisans du Besiktas.