Emmanuel Macron, le 17 avril 2017, à Paris. | CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

Emmanuel Macron a défendu lundi 17 avril une France « ouverte, confiante et conquérante » à laquelle qui il veut « rendre son optimisme » en plaidant pour « l’accession aux responsabilités d’une génération nouvelle » lors de son plus grand meeting de campagne à Bercy.

Devant quelque 20 000 personnes, à six jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat d’En marche ! a prononcé un discours d’une heure et demie où il a proclamé son amour pour la France.

« Je l’aime dans son passé mais à la différence d’autres, je l’aime aussi dans son avenir », a assuré l’ancien ministre de l’économie de 39 ans, avant de clamer : « Nous allons rendre à la France son optimisme ! »

Dans six jours, « la France a rendez-vous avec ce qu’elle a de meilleur en elle », a-t-il affirmé, à savoir « la confiance contre la défiance, l’unité contre la division, la lucidité contre les chimères, la générosité contre la cupidité, l’espoir et le courage contre la résignation ».

« 10 candidats veulent nous ramener vers le passé »

« Nous sommes des guerriers, vous êtes des guerriers. (…) Dimanche prochain s’ouvre le grand combat de la volonté contre le renoncement, de l’optimisme contre la nostalgie trompeuse, de la transformation profonde contre l’immobilisme », a insisté le candidat d’En Marche !

« Sur 11 candidats, 10 veulent nous ramener vers le passé », a-t-il grincé. « Pour certains ce sera Cuba sans le soleil ou le Venezuela sans le pétrole », a-t-il dit en allusion à Jean-Luc Mélenchon.

« D’autres voudraient nous enfermer dans un choix simple, Margaret Thatcher ou Trotski, Fidel Castro ou Maurras », a-t-il poursuivi, en visant François Fillon et Marine Le Pen.

M. Macron a souligné la nécessité d’un « renouvellement » de la classe politique, en plaidant pour « l’accession aux responsabilités d’une génération nouvelle ».

« Il y a le renouvellement et il y a le dépassement dans notre rassemblement », a poursuivi l’ancien ministre en décrivant une « gauche fracturée » d’un côté, « de l’autre côté la droite qui a les mêmes maladies ».

« Ils ne peuvent plus, ne veulent plus travailler ensemble même quand ils sont d’accord. Ils ne sont plus que des coalitions d’intérêt », a-t-il raillé, en appelant au « rassemblement des progressistes de tous bords », « au rassemblement inédit des réformateurs ».