Lors d’une allocution diffusée lundi 24 avril depuis l’Elysée, le président de la République a déclaré que l’élection de Marine Le Pen serait « un risque pour le pays », tandis que le candidat d’En marche! « défend des valeurs permettant le rassemblement des Français ».

François Hollande a développé le « risque » que « fait une nouvelle fois courir » l’extrême droite à la France : « il y a d’abord sa longue histoire, il y a aussi ses méthodes, ses liens avec des groupe extrémistes partout en Europe ». « Mais il y a aussi et surtout les conséquences qu’aurait la mise en oeuvre de son programme sur la vie de notre pays », a ajouté le chef de l’Etat, citant « le pouvoir d’achat des Français » qui serait « directement amputé » et les « milliers d’emplois qui seraient supprimés ».

Enfin, a conclu M. Hollande, l’extrême droite « stigmatiserait une partie de nos concitoyens au regard de leurs origines et religion. Elle mettrait en cause les principes de la République ».

« Face à un tel risque, il n’est pas possible de se taire ni de se réfugier dans l’indifférence. Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron. »