Au lendemain de sa qualification pour le second tour de l’élection présidentielle, la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen, a critiqué lundi 24 avril un « front républicain tout pourri » qui « essaie de se coaliser » autour de son concurrent, Emmanuel Macron.

« Le vieux front républicain tout pourri, dont plus personne ne veut, que les Français ont dégagé avec une violence rare, essaie de se coaliser autour de M. Macron. J’ai presque envie de dire tant mieux ! », a lancé Mme Le Pen, en visite sur un marché à Rouvroy (Pas-de-Calais).

Marine Le Pen a insisté sur la lutte contre le « terrorisme » et ce qu’elle appelle la « mondialisation sauvage », deux thèmes par lesquels elle entend se démarquer de son adversaire, Emmanuel Macron. La présidente du Front national, arrivée deuxième du premier tour dimanche avec 21,4 % des voix, s’est présentée en « challenger ».

« Je suis venue pour démarrer cette campagne de second tour de la seule manière que je connaisse, à savoir sur le terrain, avec le peuple français, pour attirer leur attention sur des sujets éminemment importants. Aujourd’hui celui du terrorisme islamiste, dont le moins que l’on puisse dire, c’est que M. Macron est faiblard. »

« Voilà donc quelqu’un qui se présente à l’élection présidentielle et qui n’a pas de programme pour mettre en protection le peuple français face au danger du terrorisme islamiste », a ajouté la présidente du parti d’extrême droite.

Elle a également, comme la veille, présenté le scrutin comme un « référendum pour ou contre la mondialisation sauvage ».