Après l’élimination des Républicains et du Parti socialiste dès le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 23 avril, de grosses incertitudes pèsent sur le futur des deux partis qui définissaient jusque-là le paysage politique français. Les défaites de François Fillon et Benoît Hamon augurent en effet de vives tensions au sein de leur famille politique respective. Pourquoi ce résultat menace-t-il l’existence même de ces structures ? La défaite est-elle équivalente dans les deux camps ? Analyse de Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde.